Vous voulez devenir coach en développement personnel ? C’est un gros projet et souvent c’est même un projet de vie qui entraine beaucoup de changements. Et qui comporte aussi des risques. Voici les 5 points auxquels vous devez faire attention avant de vous lancer.
1. Les aptitudes
La plupart des gens qui deviennent coach sont des personnes qui ont déjà eu une première expérience professionnelle, voire une carrière de 10 ou 20 ans. Beaucoup viennent du monde des ressources humaines. On trouve aussi des managers et toutes sortes de métier ou de secteur. L’âge n’est pas une aptitude, mais il permet de prendre du recul, de faire ses propres erreurs et d’en tirer des enseignements. Il permet donc de développer une certaine maturité psychologique.
Car quand on cherche un coach, généralement, on cherche quelqu’un qui, en plus d’avoir une maitrise technique des outils de coaching, a une certaine expérience de la vie. Mais ça ne veut pas dire qu’il faut avoir traversé exactement les mêmes difficultés que nos clients.
Mais l’âge ne fait pas tout. Une qualité que l’on croise souvent chez les coachs c’est l’empathie. Mais une empathie bien utilisée. Il ne faut pas fondre en larmes quand un client fond en larmes. Il faut juste être capable de comprendre ce qu’il ressent et sans doute aussi comprendre ses contradictions.
Une autre qualité qui me semble importante c’est la compassion. La compassion c’est la volonté d’aider sincèrement l’autre.
2. La formation
Pour devenir coach de développement personnel il faut suivre une formation de coach professionnel. Et si possible il faut choisir une formation qui délivre une certification RNCP ce qui signifie qu’elle est reconnue par l’état.
Il y a des formations entièrement à distance mais je vous conseille fortement de prendre une formation avec au moins un peu de présentiel. Notamment pour apprendre la pratique, car se retrouver face à un inconnu et devoir le questionner sur des sujets délicats ce n’est pas facile au début. Dans ces moments-là, les conseils bienveillants d’un coach expérimenté sont précieux.
Assurez-vous que le contenu de la formation est consistant. Par exemple à la Haute école de coaching la formation hybride (présentiel + distanciel) fait environ 400 heures et elle dure 8 mois. On ressort de là avec un bagage solide.
Notez aussi qu’il existe des écoles spécialisées et d’autres plus généralistes.
Pour aller plus loin :
- L’avis de Christelle sur l’Institut Français de Programmation Neuro Linguistique
- L’avis de Gabriel sur la Haute école de coaching
3. Le lancement de l’activité
Lancer son activité ce n’est pas évident pour tout le monde. Surtout après une carrière en CDI.
Si vous voulez exercer en indépendant, n’oubliez pas que vous n’aurez plus de congés payés, plus d’assurance chômage, etc. Mais avant tout, lorsqu’on est indépendant, il faut comprendre que le job a trois facettes :
- l’aspect commercial : il faut trouver les clients
- l’aspect administratif : il faut gérer toutes les déclarations administratives, fiscales, les devis et factures, etc.
- l’activité professionnelle proprement dite
Cela veut dire aussi que contrairement à un job de bureau on ne fait pas du coaching de 8h00 à 18h00. Et si on a 8h de travail dans la journée on ne fait 8 séances de coaching d’une heure. Sinon c’est le burnout assuré.
Sachez qu’il existe pas mal d’entreprises qui accompagnent les coachs ou thérapeutes qui veulent lancer leur activité. Mais ce n’est pas donné. Comptez entre 3000 et 7000€ environ.
Enfin il est important de noter qu’il y a énormément de personnes qui veulent devenir coach. Avant de se lancer, il est donc fortement conseillé d’avoir déjà une idée de son tarif, du nombre de clients nécessaires et surtout de comment trouver ses clients. Trouver ses clients est plus difficile que trouver un coach en développement personnel.
4. La spécialisation
Certains coach choisissent de se spécialiser. Il existe de nombreuses spécialités :
- par méthode (PNL, analyse transactionnelle, Gestalt, hypnothérapie, thérapies diverses…)
- par activité (vie pro / vie perso)
- par âge (enfant, ado, adulte, senior…)
- par situation/problème (couple, TDAH, estime de soi, hypersensibilité, retraite…)
- etc.
Il y a aussi les coachs en entreprise.
La spécialisation correspond généralement à un intérêt personnel ou a une situation que le coach a déjà lui-même rencontrée dans sa vie.
Mais tout le monde ne veut pas se spécialiser. Ce n’est pas une obligation.
5. La formation continue
La plupart des coachs continuent de se former après leur formation de base. Cela permet au coach de pouvoir accompagner des clients dans tout type de situation et d’accueillir les clients dans toutes leurs singularités.
Il existe un nombre considérable de formations et de méthodes pour compléter ses connaissances et ses compétences. A vous de choisir celles qui vous intéressent le plus.
|
Publié par |
|
Gabriel Doutreligne |
|
Gabriel est coach professionnel en formation à la Haute Ecole de Coaching, passionné par le développement personnel et le bouddhisme. Il a découvert et appliqué le développement personnel dès 2014 lors de sa première transition professionnelle. En savoir plus voir : A propos. |